+33(0)681879734

Strasbourg, France

Top
logos browsers

Neon, Brave, UR Browser, Vivaldi et les autres

Proportions des principaux navigateurs selon .netmarketshare.com en décembre 2016

Fait unique depuis la création du web, un seul acteur domine tant avec son moteur de recherche que par son navigateur ou encore son système mobile. Vous l’avez reconnu ? Déjà en 2015, plus de 90% des requêtes sur le web s’effectuaient avec le moteur de recherche de Google,. Aujourd’hui 9 mobiles vendus sur 10 sont équipés d’Android (système développé par Google) et le navigateur Chrome s’installe définitivement comme leader des navigateurs depuis la mi-2016.

Pendant ce temps, Firefox de la fondation Mozilla ne cesse de perdre du terrain, tout comme IE/Edge de Microsoft.

Pourtant dans ce contexte unique, d’autres acteurs semblent vouloir émerger. Ils se nomment Vivaldi, Brave, UR Browser ou Neon. Mais que peut-on attendre de ces « concurrents » surtout quand ils utilisent tous des technologies Chromium développées initialement par, je vous le donne en mille : Google ?

La saga des navigateurs est une succession de grandeur et décadence, de guerres fratricides : IE(Internet Explorer) vs Netscape (~1995-2001) ou Firefox vs IE (~2003-2010) où les challengers ont toujours fini par dominer le marché en 5 à 6 années. La domination actuelle de Chrome n’en est peut-être que le dernier exemple.

Avant lui, les nouveaux empereurs du web sont systématiquement devenus sourds aux demandes d’améliorations venant des utilisateurs. Ces derniers exaspérés finissent systématiquement par aller voir ailleurs, l’exemple de  l’hégémonie d’IE début 2000 et la montée progressive de Firefox est emblématique. Qu’en sera-t-il pour le nouveau maître du web ?

Graphique publié dans Wikipédia : Parts de marché des navigateurs web

Mais revenons à ces nouveaux venus.  Tout d’abord sont-ils vraiment tout public ? A priori non et, hormis, UR Browser, aucun ne le revendique.

Vivaldi intéressera une niche technophile.

Brave conviendra aux allergiques de la publicité qui s’immisce partout et n’importe comment.

UR Browser redonnera le sourire aux Français et fiers de l’être.

Enfin, le petit dernier, Neon, étonnera les amateurs de nouveautés.

En l’état, en tant qu’utilisateur, il n’y a pas ici de quoi faire un compétiteur de Google Chrome. Autre point faible, aucune version mobile n’est disponible pour l’instant. C’est étrange, car exister actuellement en tant que navigateur passe obligatoirement par cette gamme d’appareils. La situation catastrophique de Firefox (~12% sur desktop et <0.5% sur mobile) le confirme. À y réfléchir, le comble est que le seul acteur à avoir les moyens de renvoyer Chrome dans les cordes, semble être Microsoft … Bref, nous allons en prendre pour cinq ans ou pour l’éternité et en attendant nous pourrons nous consoler ou divertir avec ces nouveaux navigateurs. Merci à eux.

paul.humbert@digitalidee.fr

No Comments

Post a Comment

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.